Bilan moral année 2000/2001

Pour sa seconde année d'exercice, notre association a eu une activité très satisfaisante, encore que l'on eût pu la souhaiter plus grande encore.

Cette activité se divise en deux sources : un noyau de six à sept personnes qui peuvent consacrer du temps à la cause (plus qu'à l'association qui n'est qu'un moyen) et plus d'une centaine de membres qui, n'ayant pas le temps ou à cause de l'éloignement, soutiennent l'association par des dons.
Le bureau souhaite, par ma voix, remercier ces deux types de personnes pour leur activité. L'efficacité de l'association ne peut que résulter de la conjonction de ces forces.

Qu'avons-nous fait depuis un an ?
Nous avons organisé deux grandes conférences sur OGM et faim dans le monde (avec une agronome brésilienne et un professeur à l'INA-PG) et une sur les brevets sur le vivant (avec une chercheuse à l'INSERM représentant le SNCS et un paysan de la Confédération Paysanne). Ces deux conférences ont donné lieu à des compte-rendus disponibles sur notre site.

De plus, nous avons eu l'occasion de faire des interventions sur Radio Aligre (deux émissions), fréquence Paris Pluriel, Ici et Maintenant et une sur France Culture.

Nous avons également été présents à la télévision dans une émission sur la T.V. citoyenne, Canal Jimmy, TF1 (deux 13h et un 20h) et M6. Nous avons également collaboré à la mise au point d'un scénario pour une série télévision de France 2.

De plus, nous avons tenu un stand dans quatre salons : un à St Martin du Tertre sur la consomm'action, un rue Mouffetard à Paris et deux salons Vivez Nature.

De plus encore, nous avons été invités à faire des conférences à l'université d'Orsay (dans la cadre de la semaine de la Science, mais les biologistes moléculaire, qui étaient sept intervenants sur dix, ont refusé la présence d'un résistant aux OGM. Devant tant d'ouverture, nous avons renoncé à nous déplacer à ce débat qui s'est avéré être un lynchage programmé d'une étudiante postdoctorante du laboratoire de PH Gouyon), à l'École Nationale des Ponts et Chaussées, au Sénat (un compte-rendu détaillé et étendu est sur notre site), à Angers (qui a donné lieu à un article très positif dans la presse régionale), à Evry (pour un débat retransmis sur Horizon FM), à Montpellier (sur la place de la science dans le cadre du procès de R. Riesel, D. Soullié, J. Bové pour la destruction des serres du CIRAD notamment par des paysans indiens), à l'université Paris I, à un diner-débat à Paris, à nouveau à Angers, puis à Paris (sur les brevets sur le vivant pour la journée du 17 avril de lutte contre les OGM), encore à Paris (sur conditionnement et technologies), à Montmagny, Saint-Ouen et enfin à Nemours (un article dans la presse locale).

Nous avons également commencé à réformer totalement notre site toile pour le rendre plus efficace. L'équipe NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ...) est composée de quatre personnes.

Un de nos membres a publié un article dans la revue de l'université Paris Sud sur les brevets sur le vivant. De plus, un article pour montrer les erreurs de Francine Cassé était sur le site de La Recherche (http://www.LaRecherche.fr/VIEW/329/03291133.html), mais est en version cache sur notre site.

Nous sommes étroitement associés à plusieurs associations comme FNE (France Nature Environnement), Alliance Paysans Écologistes Consommateurs, et avons soutenu des action de Agir Ici (sur les brevets) et de Agir Pour l'Environnement (APE).

Nous avons également rédigé un argumentaire qui présente l'intégralité des arguments contre les brevets sur le vivant. Ce texte se décline en trois versions : une digeste (cinq pages), une argumentative (18 pages, 85 notes de bas de page et 120 références), et une militante (idem à la précédente sauf que les conclusions politiques sont explicitées). Nous devons, à court terme, contacter journalistes et politiques pour leur fournir ces arguments dont plusieurs sont inconnus même de spécialistes. Les récents événements (antibiotiques de Bayer contre la maladie du Charbon dont le brevet a été défié avec succès par le gouvernement des EUA) montrent que notre positionnement devrait toucher les journalistes.

Enfin, nous avons effectué de nombreuses distributions de tracts, notamment au salon de l'agriculture (où nous avons pu déjouer une émission de radio qui était censée ne donner la parole qu'aux promoteurs des OGM, publics comme privés),devant les cinémas parisiens, dans des marchés ...

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de continuer à vous tenir informés, à parler autour de vous de ce sujet pour soutenir l'association et que personne ne puisse dire, un jour, qu'il s'est habitué aux modifications génétiques du vivant.

Même s'il n'en reste qu'une, nous serons cette association là.

Le président de OGM dangers

Paris le 6 novembre 2001