Voilà ce qu'a soutenu un juge visiblement imaginatif :
"Attendu que l'acte passé entre les parties ne peut, étant donné sa formulation, s'analyser que comme un contrat de prêt ;
Que comme dans tout prêt, la somme en litige doit être remboursée à Marchand ;
Que ce remboursement a, d'ailleurs, fait l'objet d'une promesse écrite formelle de Revel à la date de la Saint Glin-Glin ;
Attendu, cependant, que la Saitn Glin-Glin ne figure pas dans le calendrier des Saints mais qu'il existe, à la date du 1er novembre une fête collective de tous les Saints qui n'ont pu y trouver place ;
Attendu, dans ces conditoins, qu'il convient de fixer au 1er novembre la date de la Saint Glin-Glin" (obs. sous Civ. 6 novembre 1973. D.1974.J.91)