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Vous trouverez ci-dessous des bétisiers et quelques textes qui aident à approfondir la réflexion sur les OGM, le monde qui les a produits et celui vers lequel ils nous entraînent.
- bétisier généraliste sur la génétique humaine.
- bétisier : sur les appellations des OGM à insecticides appelés "résistants", voire "tolérants" à l'insecte ;
- bétisier sur ceux qui envisagent que les OGM réduisent la pollution ;
- bétisier sur ceux qui soutiennet que les OGM sont identiques à la sélection variétale.
Par ordre alphabétique les textes sans lien explicite avec les OGM, mais un lien quand même :
- G. Anders une introduction à sa pensée par Marc Terrades ;
- G. Anders un extrait de L'obsolescence de l'homme (1956) qui traite de plusieurs aspects de sa pensée (rapport à l'image, ..);
- G. Anders un extrait sur la fonctionnalisation de l'homme (1956) par le biais de la fonctionalisation de son corps ;
- H. Arendt L'introduction de La condition de l'homme moderne (1958). Fulgurant sur les techniques et quels fantasmes elles révèlent.
- Bakounine extraits de Dieu et l'Etat (1882). Dans cet extrait, Bakounine parle de la science et s'oppose notamment aux positivistes et aux adeptes de la science matérialiste (comprendre des communistes).
- G. Bernanos La France contre les robots (1947). Réflexion sur la liberté (applicable aux réflexions sur la biométrie, empreintes génétiques, ...) ;
- S. Butler. Nouvelle d'anticipation intitulée Détruisons les machines publiée en 1867 !
- A. Camus Noces. Réflexion sur le rapport au monde
- C. Castoriadis Voie sans issue. Réflexion notamment sur la science.
- B. Charbonneau. Feu vert : une analyse de l'écologie et de ses impasses potentielles.
- A. Comte : un genre de bétisier de ce grand penseur qui a fondé la sociologie comme la Science qui permettrait de gérer les sociétés. En quelque sorte c'est le premier penseur des totalitarismes avec les motivations les plus belles qui soient. C'est également le fondateur du positivisme selon lequel toutes les actions humaines allaient pouvoir être contrôlées par la Science qui nous dirait quelle était la bonne loi, la bonne morale, ... Ca fait peur, mais tout le monde au XIXème siècle adhérait ;
- E. Chagraff Pourquoi ? (2001).Un des pionniers de la biologie moderne revient en arrière et se demande pourquoi. Et pour quoi ...
- A. Comte : quelques citations à approfondir car c'est le fondateur du positivisme qui voulait que la Science règle tous les aspects de la vie humaine (politique, morale, ...), puisqu'elle seule disait la Vérité ;
- F. Engels (1845) décrit dans ce texte
extrait de La Situation de la classe laborieuse en Angleterre,
la vie de gens pressés par un système et qui le propagent donc. Il y
emploie le mot d'atomisation de l'individu.
- E.M. Forster (1909) dans un court texte intitulé La Machine s'arrête. Une nouvelle d'anticipation où l'auteur envisage les conséquences de la généralisation des machines et surtout de l'idéologie associée ;
- Fulcanelli (1930) sur le progrès illimité des sciences. L'auteur est incertain, mais serait né vers 1839. Comme de nombreux romantiques ou anti-positivistes du XIXe, il souligne cette notion de progrès illimité des sciences.
- Jean Guéhenno (1964) sur la massification de l'école et la déshumanisation à laquelle elle contribue sans le voir ni le vouloir.
- René Guénon (1886-1951). L'auteur interprète l'évolution et notamment la modernité à l'aune des spiritualités orientales qu'il estimait universelles. Il développe une critique du développement hypertrophié du matérialisme, de la raison (le réductionnisme) et donc de l'individualisme. La modernité serait l'oubli de l'être dans l'agir.
- W. Heisenberg (1962), l'homme, la nature, la science. L'auteur y aborde également la notion de vérité, de science.
- V. Hugo et le positivisme. Ce texte donne un exemple du discours délirant des positivistes du XIX ème siècle ;
- Aldous Huxley, auteur de "Le meilleur des mondes" (Brave new world). Encensé par le plus grand nombre. Il revient dans Retour au meilleur des mondes, sur son analyse de la façon dont les sociétés ont évolué, entre son fameux roman (1930) et après la seconde guerre (1958). Il y a le pire et le meilleur dans ce texte.
- I. Illich Petit tour d'horizons de la pensée d'Illich.
- I. Illich La convivialité. Dans ces extraits, Illich questionne la technique. L'outil est-il neutre ? Assurément non. Et même il peut être facteur d'autonomie ou d'hétéronomie. Ces deux concepts sont typiques d'Illich. L'auto-nomie est la faculté qu'une personne a de se donner à soi-même (auto) ses règles (nomos). Au contraire, l'hétéro-nomie est quand une personne se fait donner par d'autres (hétéro) ses règles (nomos). Si l'autonomie absolue ne peut être un but en soi (cela nierait l'amour), l'hétéronomie ne peut non plus l'être. Illich explique ailleurs que, pour autant, quand on a trop d'hétéronomie, on ne supporte plus la moindre parcelle d'autonomie. On demande à un spécialiste (médical par exemple) de faire pour nous ce qu'on pourrait fire soi-même.
- B. Joy Pourquoi le futur n'a pas besoin de nous (2000). Manifeste d'un des plus grands techniciens qui se réveille un matin et se demande si tout ce à quoi il a travaillé et qui l'a fasciné n'est pas en fait affreux. Publié dans Wired.
- Paul Lafargue : gendre de K. Marx, poête et marxiste convaincu. Dans ce texte datant de 1882, il développe l'idée initialement émise par Engels, reprise par Marx d'une "armée de réserve du Capital". En très gros, il s'agit de soutenir que le chomage est le meilleur allié des capitalistes. Et donc tout accroissement du chomage leur profite. C'est peut-être évident, mais la gauche et l'extreme gauche n'en tirent pas de conséquence.
- K. Marx et F. Engels Quelques extraits du manifeste du Parti Communiste (1848). Des réflexions sur l'écologie et le rapport à la fuite en avant scientifique et technique que bien des gens (et surtout les anciens soviétiques !) pourraient méditer ;
- J.S Mill, le théoricien du libéralisme, grand acteur du féminisme, utilitariste jusqu'à 20 ans, puis il a une révélation. Dans ce texte de 1854, il critique la croissance sans limite et se fait le défenseur d'un "état stationnaire".
- F. Nietzsche (1872) Sur l'avenir de nos établissements d'enseignement. Où Nietzsche dénonce les deux tendance (également néfastes) du rapport à la culture tel qu'il le voit en 1870, mais qui est allé en s'aggravant au XXe et au XXIe. Autre texte sur des aphorismes.
- G. Orwell. Le quai de Wigan (1937). L'auteur y critique le lien consubstantiel du socialisme et du « progrès mécanique conçu non pas comme une étape nécessaire mais comme une fin en soi – je dirais presque comme une nouvelle religion » (le progressisme ?). Il prend au sérieux la diminution de l'effort lié à la mécanisation et montre en quoi elle n'est pas bonne. Incroyablement décapant !
- Pier Paolo Pasolini. Quelques extraits. La profondeur de la critique est grande.
- Deux déclaration de René Riesel à l'occasion de deux procès : Déclarations devant le
Tribunal (1998) et Aveux
complets (2001).
- A. Tocqueville Quelques extraits de De la Démocratie en Amérique (1835-1840). Sur la liberté la place de l'Etat, ...
- A. Tocqueville Quelques extraits de De la Démocratie en Amérique (1835-1840). Sur la centralisation et ses conséquences sur la liberté des individus ;
- A. Tocqueville Quelques extraits de De la Démocratie en Amérique (1835-1840). Sur l'industrialisme et sa propension à reconstituer des relations de type aristocratiques (différentes de celles de l'ancien régime) ;
- A. Tocqueville Quelques extraits de Sur le paupérisme. Tocqueville y montre que les progrès de la modernité ont souvent consisté en l'accroissement des « vissicitudes de la destinée».
- S. Weil sur la place de la science.
Ce texte a été écrit en 1933. Et un autre sur la
mécanisation, le chomage.